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CGT TRANSPORTS DE LA COTE D'OPALE

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secrétaire à la politique financière CGT Energie Flandres Artois Littoral 
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Par Nord Littoral | 

Ras-le-bol" du blocage des salaires et des attaques qui les visent: les salariés de l'énergie étaient à nouveau mobilisés mardi pour la défense de leur secteur, un deuxième mouvement unitaire avec pour objectif une journée "entreprises mortes".

Les cinq syndicats représentatifs de la branche - CGT, CFE-CGC, CFDT, FO et CFTC - exigent depuis deux mois "l'ouverture d'une négociation nationale salariale et l'arrêt de la destruction des services publics de l'énergie". Ils entendent aussi défendre le statut des industries électriques et gazières (IEG, environ 150.000 salariés).

 

Ils protestent contre le gel du salaire de base du secteur. Après +0,3% en 2015 et +0,2% en 2016, les employeurs ont décidé de reconduire en 2017 à l'identique la valeur de ce salaire sur lequel est indexée la grille des IEG, renvoyant au niveau de chaque entreprise les négociations salariales.

Mardi matin, 21,39% de grévistes ont été recensés par EDF et 16,96% par le gestionnaire du réseau de transport d'électricité RTE.

Les salariés du secteur s'étaient déjà mobilisés le 31 janvier, avec plus d'un quart des salariés en grève sur la journée chez EDF (26,70%) et chez Engie et ses filiales (28,8% sur le périmètre France), selon les entreprises. La CGT avait de son côté avancé le chiffre de plus de 50% de grévistes et la CFDT évoqué des "taux très significatifs", avec par exemple 32% chez EDF.

Le mouvement se traduisait mardi par des baisses de la production électrique (jusqu'à 7.000 MW dans la nuit de lundi à mardi, 4.000 vers 11h00), le blocage des sites nucléaires par des barrages filtrants ou l'arrêt d'unités de production hydraulique, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la FNME-CGT.

Parmi d'autres actions, "beaucoup de véhicules d'Enedis ou de GrDF" ne pouvaient plus circuler, faute de plaque d'immatriculation, a-t-il ajouté.

Outre le blocage des salaires, les syndicats dénoncent aussi les suppressions d'emplois "suscitées par des projets industriels ou économiques destructeurs". EDF a annoncé début février l'amplification de son plan de réduction d'effectifs, avec au moins 5.900 postes visés en quatre ans, jusqu'à 7.000 selon les syndicats.

La CGT, première fédération du secteur, a initié aussi des "mardis de la colère" qui se traduisent par des coupures de courant ciblées, le passage d'abonnés en heures creuses ou des blocages de sites.

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